mardi 7 avril 2015

Les dernières mises à jour

- Un article en cours de rédaction sur les promenades marseillaises du chemin de la Madeleine, du Jarret et du Jardin des Plantes ;
- De nouvelles photos dans "Des murs et des images ;
- De nouvelles photographies du monastère de la Visitation ajoutées à l'article de janvier 2012.

jeudi 2 avril 2015

Histoire : Promenades marseillaises (en cours de rédaction)




Extrait du Plan de la ville de Marseille de ses faubourgs et bastides donnant les plans détaillés de son lazaret, principaux monumens [sic] et endroits remarquables
dressé par Vicq, graveur-éditeur ; écrit par Mlle Vicq – édité en 1841.
En haut de cette carte les allées de Meilhan ne sont pas encore réunies à la rue Noailles et à la Canebière. C'est en 1859 que le conseil municipal vote l'élargissement de la rue Noailles qui de 8 mètres passe à 30 mètres. Les Allées vont de l’ancienne porte de Noailles à la porte de Sainte-Magdeleine (place Stalingrad) et sont conçues comme un lieu de promenade,  leur aménagement a été autorisé par un arrêté du conseil de la ville le 8 octobre 1761. Les arbres ont été plantés en 1774. Elles sont terminées en 1775 grâce à l'aide de l’intendant de Provence Gabriel Sénac de Meilhan. Depuis, en remerciement, les allées portent son nom. A gauche, la Plaine. En bas de la carte le vieux chemin et le chemin neuf de la Madeleine. Le chemin vieux de la Magdeleine forme une branche avec la rue Consolat. Il porte aujourd'hui le nom de rue Léon Bourgeois. Ce plan doit être une mise à jour du document de 1841, année pendant laquelle Maximin-Dominique Consolat agissait encore dans ses fonctions de maire de Marseille (de 1831 à 1843). Il est donc vraisemblable que la rue Consolat portait un autre nom. Le Chemin neuf de la Madeleine, à présent boulevard de la Libération général de Monsabert, a été ouvert en 1788.
Pour accéder à la carte entière : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530876475.r=marseille.langFR
" La Plaine s’abaisse par divers points sur le beau quartier des Allées.
Carte postale de 1906 mise en vente sur Delcampe,
site communautaire international de collectionneurs de cartes postales
Nous ne décrirons pas cette charmante promenade, il n’est point d’étranger qui n’ait respiré la fraîcheur sous les arbres qui la décorent, et qui n’ait remarqué l’effet pittoresque que produit, à l’extrémité du triangle, cette fontaine couverte de mousse et ombragée par les saules pleureurs.

Paul Camille Guigou (1834-1871) a représenté La Canebière, vue des allées de Meilhan
Les Allées ne sont pas la seule promenade publique que Marseille possède ; au-dessus est celle de la Madeleine, terminée par le Jardin des Plantes. " (L’hermès marseillais ou guide des étrangers à Marseille et dans le département des Bouches-du-Rhône Marseille, chez Camoin. 1826)
Au centre, la Chemin neuf de la Madeleine en 1845. A droite, l'ancienne chapelle des Augustins Réformés dédiée à Saint Nicolas de Tolentino séparée du Chemin neuf de la Madeleine par le cours Devilliers aujourd'hui boulevard Franklin-Roosevelt continué par la rue Devilliers. Construite au début du XVIIe siècle, l'église a été détruite et remplacée par l'église actuelle des Réformés dont la première pierre a été posée le 22 avril 1855. A gauche, l'ancien Chemin de la Magdeleine (rue Léon Bourgeois) prolongé par la rue Consolat.



Le Chemin de la Madeleine aboutit au Col de la Madeleine où viennent se croiser plusieurs routes. L'emplacement longtemps appelé les Quatre chemins des Chartreux (les Cinq Avenues) donnait directement sur le modeste Hameau de la Madeleine rassemblé autour d'une église du XVe siècle détruite par la Révolution. On apprend dans les "Documents relatifs à la vente des biens
nationaux dans le département des Bouches-du-Rhône" regroupés en 1908 à la demande du ministère de l'Instruction publique par Paul Moulin qu'il y avait également un moulin à eau et son logement, plus un moulin à vent dit de Matalian au quartier de la Magdeleine.

En poursuivant vers l'est, la pente descends vers le Jarret signalé sur les cartes anciennes sous le nom de ruisseau de Jarret.
" Le cours du Jarret a conservé longtemps son caractère champêtre, inondant de ses crues saisonnières de vastes prairies où venaient paître vaches, chèvres et moutons."  (Le Quartier de la Blancarde hier et aujourd'hui, Albert Bodin, 1983)
" On remonte les bords du ruisseau de Jarret qui sont fort agréables et plantés de saules qu’on ébranche toutes les années pour avoir les baguettes dont on se sert dans les ouvrages d’osier. Les plantes fluviatiles sont très-abondantes et assez variées. La Menthe sauvage tapisse les bords du ruisseau. Vient ensuite une pelouse de petit gazon émaillée de fleurs dont les plus communes sont les Géraniums, les Marguerites, les Boutons-d’or, les Pissenlits, etc." (Statistique des Bouches-du-Rhône, Christophe de Villeneuve-Bargemon, 1821, tome Premier. Les majuscules des noms de plantes sont reprises telles qu'écrites dans le texte original).


Un pont permettait aux habitants des quartiers de Saint-Barnabé, Saint-Julien, les Caillols et d'autres de traverser le Jarret et les conduire au Hameau de la Madeleine.  Au XVIIIe siècle, et plus tard, des murs longeait parfois le Jarret. Ils clôturaient, par exemple, rive droite, les terres de la Chartreuse et, rive gauche, entouraient la propriété du Monsieur de Cuers.

C'est ce que nous apprend le "Journal du Palais de Provence ou Recueil des arrêts rendus depuis les derniers journalistes par le Parlement et la Cour des Aides de cette province" par Me Janety, 1775-1784 ; Vol.3 : 1779 dans lequel on peut lire  :

" Il existoit dans le terroir de Marseiffe un chemin voisinal, qui du pont tranfversal du torrent appelé Jarret, conduisoit au hameau de la Magdeleine, & qui étoit également utile & commun à tous les poffédans-biens des quartiers de Saint-Barnabé, Saint-Julien, les Cayols & autres. Ce chemin voisinal, situé entre le domaine du fieur de Cuers et celui des Pères Chartreux était cotoyé de murailles dont ces propriétraires avoient refpectivement clos leur poffeffion."
Ces murs et ce chemin "voisinal" se retrouvent dans des photographies du début du XXe siècle :


Cette photographie du Jarret illustre un récit du meurtre à la Blancarde, http://www.geneprovence.com 
Jean Contrucci utilisera ce fait divers pour écrire son roman "L'énigme de la Blancarde".
De hauts murs sont visibles sur les deux rives du Jarret canalisé.

Carte postale oblitérée en 1905 mise en vente en 2009 sur Delcampe,
site communautaire international de collectionneurs de cartes postales.
Un haut mur est visible sur la rive gauche du Jarret
Les alentours du Jarret étaient un lieu de villégiature prisé des Marseillais. La description qui suit, extraite du Dictionnaire des villes, villages et hameaux du département des Bouches-du-Rhône, tome 1, Alfred Saurel, 1877, situe le narrateur à Longchamp sur la partie la plus haute du jardin zoologique fondé en 1854 par une société privée, sur l’initiative de MM. de Montricher, Marcotte, Lucy, et quelques autres personnes.

« Placé sur le plateau le plus élevé du jardin, le promeneur voit se dérouler à ses pieds la fraîche vallée des Chartreux, que sillonne, sous une voute de saules, de peupliers et de frênes, le paisible ruisseau du Jarret. Des centaines de bastides s’élèvent coquettement sur les hauteurs voisines et montrent leurs blanches murailles à travers les éclaircies des grands arbres. Par-delà ce rideau de verdure, les coteaux chargés de pinèdes embaumées et d’habitations pimpantes, s’étages et se poursuivent jusqu’au pied des montagnes qui circonscrivent la banlieue de Marseille et dont les cimes dentelées se dessinent sur le bleu du ciel.

M. Héricart de Thury constate en 1852 dans l' "Etat de l’horticulture à Marseille et dans le département des Bouches-du-Rhône" paru dans les Annales de la Société d’Horticulture de Paris et Journal spécial de l’Etat et des Progrès du Jardinage – tome X : "Couverts d’une foule innombrable de maisons de campagne connues sous le nom de bastides, les environs de Marseille forment un immense jardin divisé à l’infini en autant de petits jardins".

Dans son Voyage dans le Midi de la France, Stendhal parle des bastides marseillaises : « Il y en a bien cinq à six mille dans les environs de Marseille. De tous côtés, on voit ces petites maisons d’une blancheur éclatante qui se détachent sur la verdure pâle des oliviers. »

      
Cachée derrière le "MacDo" à l'angle des boulevards de la Blancarde
et Françoise Duparc, cette maison construite au bord du Jarret va perdre
son architecture équilibrée. Devenue un abri maternel,
elle sera surélevée pour accueillir six appartements supplémentaires.


Maison bourgeoise, rue Jean.
Sur le chemin des anciennes bastides, deux mondes se font face le long de la traverse Cas.


Les demeures préservées sur les hauteurs de la Blancarde



Les demeures préservées sur les hauteurs de la Blancarde

à suivre...










mardi 3 mars 2015

Histoire : 23 et 24 août 1944 au carrefour des Cinq Avenues




C'est par la photographie prise à hauteur de la Poste des 5 Avenues, près du char Dupleix, montrant les drapeaux alliés portés par quatre hommes casqués et armés, juchés sur une moto et son side-car que s'ouvre le livret "La libération des 5 Avenues" publié en 2010 par l'Association des Fortifications de Marseille et des Bouches-du-Rhône (FMBR).

Pour lire cette page d'histoire du quartier signée Bernard Descales,  "La libération des 5 Avenues" illustrée de nombreuses photographies comparées d'hier et d'aujourd'hui, ouvrir ce lien http://fortificationsdemarseille.lefrioul.fr/Files/4_5_ave.pdf

La page d'accueil du site de l'association FMBR: http://www.fortificationsdemarseille.lefrioul.fr/accueil_032.htm


A voir sur le site Chemin de mémoire du gouvernement français
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/la-liberation-de-Marseille

Le premier char français, appartenant au 2e RC (Régiment de Cuirassiers), arrive à 19 heures dans Marseille passe devant le Palais de Longchamp. Août 1944. Source : ECPAD

Sur le site l'ECPAD, agence de presse de la Défense

Photo montrant le poste d'observation tenu par les tirailleurs du 7e RTA (régiment de tirailleurs algériens) au palais Longchamp extraite du dossier de l'ECPAD, agence de presse de la Défense.
http://www.ecpad.fr/debarquement-de-provence-combats-de-rue-lors-de-la-liberation-de-marseille/
Aux Cinq Avenues, le boulevard de la Madeleine est devenu le boulevard de la Libération Général de Monsabert  portant ainsi le nom de Joseph de Goislard de Monsabert, entré dans Marseille à la tête de la 3è Division d’Infanterie Algérienne qu'il commandait et qui a participé aux combats pour la libération de Notre Dame de la Garde. Il est promu général de corps d’armée le 31 aout 1944.



 
Les trois croissants bleu, blanc et rouge, emblème de la 3° DIA, symbolisent l'union pour la libération de la France :
les musulmans qui étaient le plus gros de la troupe (le croissant) alliés aux « métros » venus du territoire métropolitain
pour la défense de la patrie (tricolore). Source :  Ville de Marseille.



mercredi 18 février 2015

Histoire : le Jarret, un saint, le pape, des rois et des chevaux


Charles II, Comte de Provence (1248-1309), dit le Boiteux était roi de Naples, roi titulaire de Jérusalem (de 1285 à sa mort), roi titulaire de Sicile de 1285 à 1302, Comte d'Anjou et du Maine (1285-1290), Comte de Forcalquier, Prince de Tarente. Il épousa Marie de Hongrie, sœur du roi Ladislas IV et héritière du trône hongrois.

Le couple eut 14 enfants parmi lesquels Louis d’Anjou né en février 1274 à Brignoles. En 1295, à la mort de son frère aîné Charles d'Anjou, Louis davantage attiré par la prière que par le gouvernement des hommes renonça à lui succéder sur le trône de Hongrie.

Louis d'Anjou, ici représenté en saint transmet
à son frère la couronne de Hongrie à laquelle il renonça

La veille du noël 1295, il entra dans les Ordres des Frères mineurs dont le couvent se trouvait à Marseille à l’emplacement actuel du Cours Saint-Louis. Sans qu’il en soit demandeur, il fut nommé évêque de Toulouse.

Sur le chemin de Rome pour assister aux cérémonies de canonisation de son grand-oncle Louis IX (Saint-Louis), il fit étape à Tarascon puis dans sa ville natale où il tomba gravement malade. Il y mourut le 19 août 1297.

Son corps fut transporté au couvent des frères mineurs à Marseille où sa chair, séparée des os, a été ensevelie sur place dans le cloître. Les ossements furent transportés dans le caveau de l'église des frères mineurs de Marseille.

La certitude de la sainteté de Louis d’Anjou grandit. A la demande de l’évêque de Marseille, le pape Clément V ouvrit un procès en canonisation. La bulle papale de canonisation fût publiée le 7 avril 1317 par Jean XXII. Elle mentionnait que huit malades avaient recouvré la santé par l’intercession du saint qui en outre ressuscita cinq morts. La bulle indiquait également que Marseille était dépositaire de ses restes. Des fêtes solennelles se tinrent à cette occasion en Avignon, siège de la papauté.

Deux ans et demi plus tard,  il fut procédé à la translation des restes de Saint-Louis d’Anjou du caveau, situé au milieu du chœur, au maître-autel de l'église des frères mineurs (translation = déplacement du corps ou de reliques d’un saint vers le lieu de son culte).

Reliquaire en argent de Saint-Louis d'Anjou
conservé à Paris au Musée national du Moyen-Age
Accompagnés de leurs suites, le 8 novembre 1319, le comte de Provence Robert d’Anjou, roi de Sicile, frère du saint, et son épouse la reine Sancia de Majorque vinrent à Marseille pour assister à cette importante cérémonie. Comme le précise Antoine de Ruffi dans son Histoire de la ville de Marseille publié en 1696, Robert d’Anjou avait annoncé un an plus tôt au Viguier et au Conseil de Communauté de la ville que « le Pape, les Rois de France, d’Aragon et de Maïorque, accompagnés des Reines leurs époufes, les frères du Roi Robert & plusieurs Princes, Prélats et Barons doivent assister à cette fête ; c’est pourquoi il les prie de faire provifion de tout ce qui seroit néceffaire pour les traiter ».

La présence attendue de centaines de chevaux des suites royales obligea le conseil de Marseille à prévoir la construction d’un abreuvoir. Dans « Marseille, 2600 ans d’histoires au fil de l’eau » publié par le groupe des Eaux de Marseille, est avancé le chiffre de 2 257 chevaux.
Afin d’alimenter cet abreuvoir ainsi que les fontaines de la ville basse (le Panier entre les Accoules et le port), l’eau du Jarret fut canalisée. Pour ce faire, on prolongea le canal des jardiniers créé près de cent ans plus tôt. Il avait sa prise sur le Jarret au niveau parallèle de l’actuelle église des Chartreux, rejoignait le chemin (aujourd’hui avenue) des Chartreux et remontait jusqu’au sommet du chemin de la Magdeleine, aujourd’hui rue Consolat.
 

 

mercredi 4 février 2015

Histoire : Ici on joue, ici on prie.


Joseph-Marie Timon-David
photo de famille
visible sur www.geneanet.org
 Il est né à Marseille en 1823. Frappé par la misère humaine des jeunes ouvriers et par leur absence de vie spirituelle, Joseph-Marie TIMON-DAVID consacra sa vie à l'éducation chrétienne des jeunes, mêlant les loisirs à leur formation spirituelle.


Avec pour devise « Ici on joue, ici on prie », il crée une Œuvre de Jeunesse, l’Œuvre des Petits Garçons de Nazareth, et son « Ecole ».
Au 54 avenue Foch, l'ancienne plaque
du Nazareth - centre des petits garçons
 























               Le projet éducatif s'appuie sur une communauté religieuse consacrée au Sacré Cœur de Jésus qu'il fonde sur les conseils de son évêque, Eugène de Mazenod (Evêque de Marseille, canonisé en 1995, lui-même fondateur en 1816 des Missionnaires de Provence - appelées Oblats de Marie Immaculée).


Maison de l'Œuvre de jeunesse Saint-Calixte Timon-David à l'angle du 54 avenue Foch et du 14 rue Elémir Bourges.
Déclarée sous forme d'association le 1er janvier 1900, sa plaque porte les mentions Loisirs des jeunes, Formation chrétienne.
L’Œuvre des Petits Garçons de Nazareth s’éteignit en 1988 par manque de vocations religieuses. Elle renaquit sous le nom d'Œuvre Nazareth Timon-David.





Les Timoniens continuent à servir les jeunes des milieux populaires.
 
La fédération TIMON DAVID, Association Culture et Jeunesse, est implantée au 88 A, boulevard de la Libération.

   

samedi 31 janvier 2015

L'immeuble : une autre façon de voir


L'immeuble vu depuis un 7ème étage au croisement Foch - Sakakini
A gauche, derrière la mat d'éclairage, l'immeuble vu du stade Vallier

Des murs et des images

Dernière mise-à-jour : 5 mars 2015


plaque isolée sur une placette à l'angle de l'avenue Foch et du boulevard Boisson
 
 
Square Sidi-Brahim, à l'angle de la rue George
pour en savoir plus sur les graffeurs :
https://www.facebook.com/pages/DIFUZ/142958372578059?fref=photo
http://www.fatcap.org/artiste/binho.html


scène provençale au début de la rue Emile Duclaux

Trompe l'œil sur le mur attenant au musée Grobet-Labadié
 
 
 
 
Mur peint d'atelier rue du Jarret
Décor de l'école Buisson réalisé par les écoliers. Sur la moitié gauche, l'école, la station de métro Longchamp, le Jarret passant sous les voitures et le tramway. A droite, le palais Longchamp, la piste du stade, le mur végétal du parking, la salle Vallier, la piscine Vallier et l'église Saint-Calixte.
57 boulevard de la Blancarde,
mur d'angle du snack-pizzeria Le Roi Par le brésilien Binho.
http://www.fatcap.org/artiste/binho.html
 
49 boulevard de la Blancarde. Par le brésilien Binho, 2013.
http://www.fatcap.org/artiste/binho.html

 
Un monde aquatique entoure la porte du 1 rue du Monastère
Mur d'une entreprise de plomberie-chauffage rue Saint-Bruno
Garage, boulevard Boisson, au décor très "années 1950" signé Yvan Osscini
http://www.yvanosscini.com/


Un garage de la rue Auger au graphisme années 30, comme à quelques mètres de là, la fabrique
de marrons rue Xavier Progin (ci-dessous)
 

Entre la place Sébastopol et le boulevard Chave, une lettre d'amour inattendue.
 
Décor de rue réalisé par les enfants de l'école Abbé de l'Epée. Remarquer au centre le Jarret poissonneux et l'évocation du marseillais Hyacinthe Alphonse Fondère et du corse Louis Capazza qui partirent de la Plaine Saint-Michel (place Jean-Jaurès)
le 14 novembre 1886 à bord du ballon libre le « Le Gabizos » pour rejoindre la Corse. Lues de gauche à droite, trois époques du quartier : les champs et les moulins, le XIXème siècle des premiers tramways et des ballons dirigeables, aujourd'hui avec l'école, des immeubles et le nouveau tramway.


Le rideau d'un restaurant de la rue Elémir Bourges illustré par une charade



Un peu de ciel bleu supplémentaire rue Buffon